Aujourd'hui c'est le Bidou qui s'y met. (aux écrits)
La nuit à Villalcázar de la Sirga promettait d'être reposante. Nous avions retrouvé Kim et mangé de nouveau avec elle. La soirée fut donc bonne. Mais il y avait un hic, nous n'avions plus ces petites pilules qui nous permettent de trouver le sommeil. De plus notre chambre était située juste au dessus du bar: multiples bruits assurés. Nous n'arrivions pas à trouver le sommeil après un très très long moment et nous fûmes réveillés tôt. Aussi, ce matin les 1ers 6 km furent compliqués. Par ailleurs, le chemin que nous empruntions et qui serait le notre durant les quatre étapes suivantes ( il longe la route, est tout droit et traverse la Méséta) était extrêmement ennuyeux et lassant. Aussi avons-nous décidé de reprendre un nouveau plan B comme BUS. Donc, à Carrion de Las Condes nous prenons le bus pour Leõn. 90 km d'un coup... Certes c'est moins Camino mais c'est plus adapté lorsqu'on a pas dormi et que la fatigue du dit Camino commence à se faire sentir. Cela fait presque 2 mois que nous sommes sur les routes...
Nous arrivons à Leõn plus tard que prévu (1 heure de retard pour le chauffeur sans raison expliquée). Nous avons réservé une chambre pas très loin de la cathédrale. On aime les hôtels dans les centres villes. Nous mettrons un temps certains à trouver l'hôtel puis à nous assurer que la chambre est prête. Nous en profitons pour déjeuner mais il est 16 h quand nous nous mettons à table. Repas excellent mais nous avons perdu l'habitude de tant manger. La chambre est superbe, nous récupèrerons deux jours à Leõn en pensant à Rachid.
Le Camino est petit: dans le bus, juste devant nous, nous avons retrouvé Julie, québécoise, à qui j'avais donné les fameuses lunettes de X-Men trouvées à Blaye qui était destinées à faire le tour du monde. Les avertis n'auront pas de difficulté à faire le lien. (Pour les autres voir les épisodes du 04/09 et du 18/09). Julie est bien fatiguée elle aussi et commence à ne plus apprécier la "magie" du chemin. Suite au prochain numéro.
Mais, bien sûr. C'était le cavalier de Melle. Lui, au moins, il a gardé sa tête. Celui de Carriõn l'a perdue pour permettre de soutenir le mur de l'abside.